accompagnatrice de changements
Clémence Laroche
Nous évoluons chacun dans notre singularité en observant le monde avec le filtre de notre subjectivité.
J’ai donc choisi la transparence pour vous présenter mon parcours sous différents angles.
A propos de ...
mon parcours professionnel
Après l’obtention d’une maîtrise en français langue étrangère et quelques années à l’étranger, j’ai intégré les Editions Jocatop, entreprise familiale spécialisée dans l’édition pédagogique pour l’école primaire en 1998. Entreprise que j’ai dirigée à partir de 2011, en tant que directrice générale, la structure comptait alors 65 salariés, dont 45 commerciaux. Plusieurs raisons ont motivé mon départ en 2016. Avec quelques années de recul et mon parcours EFC, je réalise à présent que je me suis retrouvée confrontée aux limites d’un système fondé sur la valeur par le volume.
Par la suite, j’ai rejoint un accélérateur de start-up à Avignon en tant que directrice opérationnelle pendant 10 mois. La dimension territoriale du projet m’intéressait fortement, mais j’ai vite été confrontée à des limites identiques. Après cette expérience, j’ai créé ma propre entreprise en 2018. Mon activité consistait alors à accompagner particuliers et professionnels à trier, vider, ranger et organiser l’espace.
Mes formations et appropriations,
Ma trajectoire EFC
Quelques semaines après le lancement de mon activité a eu lieu ma première découverte de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération via le Club Terres EFC Provence. La première conversation avec Mélanie Pépin, alors animatrice du club, m’a ouvert les yeux sur une perspective nouvelle de création de valeur en entreprise. Les doutes accumulés depuis mon expérience au sein de l’entreprise familiale avaient trouvé des réponses, ou tout au moins la possibilité d’interroger les limites auxquelles j’avais été confrontée tout au long de mon parcours entrepreneurial.
À la suite de cette première rencontre, j’ai approfondi mes relations avec le Club Terres EFC Provence, puis suivi un « SAS de déformation » au cours du premier semestre 2020. Cette étape de mon parcours m’a permis de percevoir la dimension servicielle inhérente à toute activité et l’importance d’interroger cette dimension pour échapper à une création de valeur s’appuyant essentiellement sur le volume. En particulier, dans le cadre de mon activité à l’époque, ce SAS de déformation m’a révélé les externalités positives de mes missions : en particulier l’influence du tri et de l’organisation de l’espace, sur l’organisation du travail et les relations entre pairs au sein de l’entreprise.
Accompagner les entreprises vers une économie humaniste
En 2021, j’ai choisi de suivre une formation pour devenir accompagnatrice EFC me permettant ainsi d’approfondir mes connaissances et de poursuivre mes réflexions sur la dimension servicielle des activités. En parallèle de cette formation, Mélanie Pépin et moi-même avons créé un parcours d’accompagnement « Rebond et Coopération » en local (dans la région d’Avignon) pour dirigeants de TPE. Notre collaboration s’est intensifiée en 2022, dans l’accompagnement d’une association de Zone d’Activité Economique dans son développement. En 2023, j’ai pris en charge le pilotage de ce projet avec Romain Demissy, avec qui nous accompagnons également un autre porteur de projet dans le développement d’un écosystème coopératif territorialisé (ECT) axé sur la décarbonation de la logistique du dernier kilomètre.
Suite à mon intégration au programme Coop’Ter (Territoires de Services et de Coopérations), co-piloté par ATEMIS et l’ADEME, j’interviens avec une autre personne, Brigitte Corinthios, dans l’accompagnement d’un porteur de projet : ENERCIPA pour la création d’un écosystème coopératif territorialisé centré sur la production et la consommation d’énergie.
L’accompagnement de projets de création d’ECT réunissant acteurs privés et publics m’a rapidement fait prendre conscience de l’importance du « C » de Coopération au niveau territorial dans la transformation des modèles économiques.
Je vous partage même
Ma passion
Passion, plaisir, entraînement, progression grâce au travail, régularité, partage entre pairs, concentration et focalisation… Le tableau sera vraiment complet lorsque vous connaîtrez ma pratique sportive.
Depuis j’ai une pratique régulière, une à deux fois par semaine, plus en période de compétition. Co-présidente du club d’Avignon, je plaisante chez moi en parlant « de mon métier du kayak », pour lequel je passe plusieurs heures par semaine.
Mon projet 2024 : accompagner la toute jeune section de kayak polo et me former à l’arbitrage !
La somme de toutes ces expériences m’a permis d’acquérir les outils nécessaires pour vous accompagner dans votre singularité.
Je sais également, pour l’avoir vécu à plusieurs reprises, qu’il nous est possible de changer une situation même si celle-ci peut nous sembler sans issue et qu’il est parfois nécessaire d’être accompagné sur ces périodes de transition.